Drôle de défis en Merbaille
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Vous voici dans un monde fantastique humoristique aux allures de mmorpg, possédant un large choix de classes et de lieux dans le but de réaliser tout un tas de quêtes farfelues ou bien vivre sa vie dans l'ordre ou l'anarchie.
 
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 Lorsqu'un démon se retrouve enrhumé [PV: Heldan]

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Khlyriël Sysha

Khlyriël Sysha


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MessageSujet: Lorsqu'un démon se retrouve enrhumé [PV: Heldan]   Lorsqu'un démon se retrouve enrhumé [PV: Heldan] Icon_minitimeJeu 29 Nov - 15:02

Le froid glacial de l'hiver est un véritable fléau pour moi. Douillet, je suis plutôt un habitué des flammes éternelles des volcans et passe généralement mes vacances, ou mon temps libre, près des côtes ensoleillées. Mais voilà, l'hiver, c'est bien connu pour réussir à s’implanter partout, même dans les déserts les plus arides qu'il puisse exister en Merbaille. Foutu saison. Si j'avais le pouvoir d'y changer quelque chose, il est certain que j'aurai depuis belle lurette foutu un coup de pied aux fesses de ce vieillard à la barbe aussi blanche que cette foutue neige ! A cause d'elle, ne voilà t-il pas que j'ai malencontreusement chuté dans les escaliers de sortie de mon bar préféré, m'attirant des rires et des moqueries. Je hais l'hiver. Un point c'est tout. Pour couronner le tout, je suis chez moi, dans mon lit, TROIS couvertures sur le dos et un rhume CARABINE allié à un mal de tête AFFREUX ! Plus aphone, histoire de bien terminer. Qu'est-ce que je disais, déjà ? Ah oui. Je conchie l'hiver jusqu'à la énième génération.
Misérablement gémissant, avachis une bouillotte aux pieds et un sac de neige fondue sur le front, je fais le mort. La goutte au nez, je suis trop courbaturé pour attraper une boîte de Mouche-Noire salvatrice. Je me contente de renifler de temps à autre tel un chien, piteusement. Je me fais honte. Moi, le grand, le sublime démon Khlyriël Sysha, cloué au lit par une grippe. On aura tout vu.
Je grince des dents, comptant les heures avant ma guérison, vivant au rythme de la chute des flocons comme une larves grotesque que je suis devenu. Beuurk ! Je déteste les larves et tout animal rampant. Ce n'est pas parce que je suis une créature démoniaque que j'aime forcément ces choses gluantes peu reluisantes et franchement dégoûtantes. Non, très peu pour moi. Alors vous imaginez bien que la course larvesque et moi ne sommes pas en très bon terme. A vrai dire, je n'y ai jamais été une seule fois en presque un siècle d'existence, et je m'en porte d'auuuutant mieux ! Oui, oui.

Dehors, c'est le silence complet. Les oiseaux ne chantent pas, recroquevillés dans leur abris dans la même hâte que moi de voir enfin ce temps pourri disparaître. Je n'ai pas reçu une seule visite ; non pas que j'ai de toute façon un quelconque 'ami' sur qui compter. Je ne suis pas assez...assez humain, dirons-nous, pour me montrer sur mon meilleur jour sans un but précis en tête. Ah bas oui, un démon n'est pas réputé pour son grand cœur.

Mon estomac gargouille, me sortant de ma phase 'contemplation-de-la-neige-tout-en-la-fusillant-du-regard'. Je ne sais que faire. Mon corps tout entier réclame que je reste couché, trop bien installé dans ce cocon protecteur qu'est mon lit. Seulement, la symphonie de Tchaïkovski joué par mes entrailles est insupportable. Ca me tiraille, ça me fait gigoter. J'ai beau calmé ses ardeurs en me massant le ventre, rien à faire. Décidé, je grogne tout en me levant avec précaution. Comme un petit vieux de deux cents ans, c'est courbé que je rejoins à pas lents la cuisine, vaste espace carrelé et peint en jaune. Dans tout ma maison, les différentes pièces sont de couleurs chaudes, pour tenter d'amener un petit rayon de soleil pendant les jours froids. Exit, les teintes trop sombres. Le vert pomme, les teintes pastelles sont bienvenues, tout de même. Mais juste en objet de décoration.

J'allume le feu d'un claquement de doigt, sors une poêle et la mets dessous. D'un mouvement souple du doigt, j'attire à moi des aliments qui viennent tout doucement se poser dans le récipient, lavés et coupés en dés. Pendant que les légumes cuisent, je m'occupe de la sauce. Je la prépare moi-même. Onctueuse, parfumé, elle est tout simplement par-faite ! Je souris en la versant par dessus la poêlé et attends que le tout mijote encore un peu. Je baisse le feu à son minimum et m'installe sur l'une des quatre chaises disposées de par et d'autre de la table carrée orange kaki. Un journal est posé dessus. Je fronce des sourcils. Ce n'est pas dans mon genre de laisser traîner des affaires. Même si j'aime bien le désordre, c'est plus un désordre psychique que visible. J'aime quand les esprit sont confus, que les idées fusent dans tous les sens tels un feu d'artifice. Des explosions, de la fumée, un grand feu de joie puis plus rien, avant que la fête reprennent un peu plus loin. Mais lorsque quelque chose est hors de sa place, je n'aime pas. Mes doigts fourmillent de le ranger, de redresser les cadres, de passer un chiffon sur la poussière.

Ma soupe prête, je fais lentement tourner ma cuillère dedans, appréciant sa texture veloutée. Je la lappe lentement. Toutes les saveurs explosent dans ma bouche, véritable festival. Aahh ! J'adoore.
Je sens mes forces revenir peu à peu. Une tasse de Chochalat et me revoici d'attaque. J'ai envie, subitement, de sortir me dégourdir un peu les jambes avant que la nuit tombe.

Je me prépare en vitesse et sors deux heures plus tard dehors, affrontant courageusement le froid avec une grande écharpe, une cape fourrée et des vêtements chauds. Je marche au grès du vent, ne prenant pas trop attention à la direction prise. Je ne me suis jamais perdu dans cette ville. Il est facile de retourner sur ses pas, raison pour laquelle j'aime particulièrement cette contrée.
La foule est dense, aujourd'hui ? Je me demande ce qu'il se passe. Le brui qu'elle fait explosent mes pauvres oreilles et résonne désagréablement dans ma tête. Je me décide rapidement à la quitter, empruntant un chemin parallèle.
Enfin au calme, je réalise alors que je ne me suis jamais trouvé ici. Décidé à explorer un peu les environs, mes bottes claquent sur les pavés à un rythme régulier. Mon parapluie au bras, je le fais tournoyer dans les airs, un sourire enfantin sur les lèvres. J'arrive à un cul de sac, bien embêté. Déjà fini ? Je ne me suis pas amusé bien longtemps...Mais heureusement pour moi, le cul de sac mène à une boutique un peu miteuse. L'enseigne en bois vermoulu se balance tristement au bout de sa chaîne, indiquant le nom de l'établissement. 'Au champignon dansant.' Drôle de nom. Curieux, je m'approche un peu plus du bâtiment jusqu'à entrebâiller la porte, faisant tinter une clochette...
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Heldan Sënmir

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MessageSujet: Re: Lorsqu'un démon se retrouve enrhumé [PV: Heldan]   Lorsqu'un démon se retrouve enrhumé [PV: Heldan] Icon_minitimeVen 30 Nov - 23:42

Un bruit sourd résonna dans toute la boutique, faisant trembler quelques étagères où quelques fioles manquèrent de tomber. La porte venait d'être claquée avec force car Heldan avait dû user de la force pour faire sortir un client légèrement ivre qui avait eu le malheur de consommer sur place de la Coculis. A peine une toute petite gorgée et la réaction fut immédiate, c'était d'ailleurs là tout le secret de la recette. L'homme était au septième ciel et s'était même permis de faire des avances au gérant qui, heureusement, était habitué à ce genre de réactions. Il l'aurait très mal pris dans le cas contraire et ne sait pas trop de quelle manière il aurait vraiment réagi… Mais cela n'aurait pas été une bonne nouvelle pour le client. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Il avait beau prévenir qu'il ne voulait pas faire goûter ce genre de produits en boutique rien y faisait et il se voyait forcé de jeter dehors le maladroit ou la maladroite, cela arrivait également bien que la gente féminine ne venait pas vraiment dans sa boutique (car rappelons le, Astrid n'est pas une femme. Pour lui elle fait partie d'une catégorie à part et c'est déjà amplement suffisant). Bien qu'il ne fût pas fan des gens cherchant à le séduire pour satisfaire leur libido il lui arrivait qu'il se laisse aller car on ne pouvait pas non plus retenir ses pulsions naturelles mais Heldan se refusait catégoriquement d'aller plus loin. Appuyé paresseusement contre le mur grinçant il regardait par l'unique fenêtre de la boutique l'homme qui rampait sur les pavés glacés. Un autre soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'il replaçait le rideau dont le tissu blanc avec jauni par le temps… Pitoyable… Les humains étaient vraiment pitoyables. C'était le genre de choses qui faisait qu'il était content de ne plus vraiment faire partie de cette race.

Il retourna dans l'arrière-boutique quand l'homme disparut totalement de sa vue et fouilla dans les nombreuses caisses qu'il devait un jour trouver le courage de ranger. Après plusieurs minutes il sortit quelques petits sachets et petites boites dans lesquels il y avait tout un tas d'ingrédients et s'installa tranquillement devant la petite table sur laquelle son laboratoire avait élu domicile depuis plusieurs années déjà. Il commença à mélanger plusieurs liquides et quelques plantes réduites en poudre dans un récipient de verre placé au-dessus d'une petite flamme. L'esprit légèrement ailleurs il sursauta lorsque la concoction explosa sous ses yeux, recouvrant sa figure d'une sorte de mixture verte. Un grognement mécontent s'échappa de ses lèvres et il se leva pour aller dans la petite salle cachée par un rideau dans l'arrière-boutique pour remplir une bassine d'eau glacée dans laquelle il plongea le visage pour ensuite le frotter vivement pour décoller l'écœurante substance de sur sa peau. Il relevait la tête de temps en temps pour reprendre son souffle et regarder au passage son reflet dans un miroir brisé pour être sûr que rien ne restait sur sa figure ou encore dans ses mèches écarlates. Il n'aimait pas croiser son propre regard jaune vif et c'était sûrement la raison pour laquelle il n'avait qu'un tout petit miroir qu'il avait un jour brisé sous un accès de colère. Il ne comptait plus les années de malheur qu'il aurait pu accumuler… Heureusement qu'il ne croit pas à ce genre de choses sinon il passerait sa vie enfermé dans sa boutique pour ne pas subir le mauvais œil… Quoi qu'il passe déjà sa vie à l'intérieur donc cela ne changerait pas grand-chose au final.

Lorsqu'il fut certain qu'absolument plus rien de verdâtre et gluant n'était visible sur sa peau et dans ses cheveux il vida la bassine dans le tuyau prévu à cet effet avant de la ranger dans un coin de la petite pièce. Regardant la cage dans un coin dont la porte était ouverte il soupira à nouveau en constatant les boules de poil éparpillées et les traces de sang nombreuses. Dire que parfois il n'avait pas le temps d'atteindre cette petite pièce. Un léger frisson parcourut tout son corps et Heldan ferma la pièce à clef avant de retourner dans la salle principale pour fouiller dans les étagères exposées, cherchant quelque chose à consommer pour oublier ce coup de blues qui venait de s'abattre sur ses épaules. Une jeune femme entra à ce moment même dans la boutique, un vent glacé s'infiltrant par la même occasion et la faisant frissonner mais le loup-garou ne réagit même pas. C'était un avantage d'être tout simplement brûlant tout le long de l'année (sauf en été ou la chose devient plus difficilement supportable). La regardant de haut en bas il haussa un sourcil, une petite fiole ouverte dans les mains, et lui demanda sur un ton 'presque' poli ce qu'elle désirait. Elle lui répondit de sa voix fluette qu'elle vendait quelques ingrédients mais n'eut pas le temps de s'étendre sur le sujet qu'il la réexpédia tout aussi vite dehors. Hurlant dans la rue il brisa sans remord le silence qui s'était installé dans la ruelle et fit même s'envoler deux oiseaux qui picoraient sur les pavés non loin. Il avait dû lui faire peur d'ailleurs car elle partit en courant sans demander plus d'explications. Heldan était, contrairement à ce que les gens pouvaient penser, très fidèle aux gens qui procuraient les ingrédients nécessaires pour ces concoctions et pensait par-là à une certaine fée qu'il essayait de convaincre pour récupérer ses ailes bien que cela ne fonctionnait pas vraiment pour le moment.

Le silence revint dans la ruelle et il referma une nouvelle fois la porte. A ce rythme il allait perdre tous les potentiels clients… Mais n'allait pas changer pour autant. A la limite il pouvait les rendre accroc de force mais ce n'était pas non plus la meilleure des idées car on pouvait l'accuser de tous les mots par la suite et il avait suffisamment de problèmes dans ce genre en général. S'approchant de l'étagère sur laquelle il rangeait les produits les plus chers il fouilla un peu pour sortir un bocal dans lequel un fœtus trempait dans un liquide sombre. Versant un fond de la boisson dans un verre il rangea le bocal entamé derrière le comptoir (car il parait que ce n'est pas vraiment présentable pour les nouveaux clients) et commença à siroter la préparation au goût particulier. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il se remémora la première fois qu'il présenta la boisson à un de ses commis pour la faire goûter et ainsi la tester. Il n'était pas encore tout à fait au point et cela lui avait valu un mort sur les bras… Un jour son jardin allait manquer de place pour enterrer les corps, c'était certain mais pour le moment celle qu'il avait engagé semblait tenir le coup (sans compter qu'elle évitait de boire la moindre tasse qu'il lui apportait 'gentiment'). En tout cas les quelques gouttes de liquide brûlant coulant au fond de sa gorge le revigorait. Il se sentit immédiatement très bien, ce sentiment que rien ne peut l'empêcher d'agir. Il aimait et détestait en même temps cette sensation de toute puissance car il lui était arrivé de se transformer sur le coup sans pouvoir l'en empêcher. Il avait fini par trouver un moyen pour ne pas se laisser déborder par ses propres drogues et sortit rapidement une poudre aussi écarlate que ses cheveux avant de l'aspirer par le nez, se brûlant au passage les cavités nasales (mais à force il avait l'habitude).

Réaction tout aussi immédiate il se traîna difficilement jusqu'à l'arrière-boutique pour s'affaler dans le matelas. Son corps piégé entre cette sensation de toute puissance et les muscles totalement détendus il était incapable de faire le moindre mouvement mais pourtant il se sentait extrêmement bien. La tête basculée vers l'arrière il ferma les yeux. Heldan ne savait pas vraiment à quel moment il avait réussi les rouvrir mais en tout cas le cri désagréable de l'oiseau accroché au-dessus de la porte l'avait vite fait réagir, quelqu'un était entré dans sa boutique. Grommelant un "j'arrive" à peine audible il mit un moment à se redresser et, retirant sa chaussure, la balança avec force sur le Piafuleur qui arrêta immédiatement d'hurler en tremblotant. Appuyé contre le mur à l'entrebâillement de la porte il regardait l'homme à l'allure étrange qui avait fait son apparition, son regard jaune perçant souligné de cernes le détaillant sans la moindre gêne. Il vint vers lui en sautillant sur un seul pied pour récupérer sa botte et la réenfila comme si tout était normal (bon… Ce n'était pas la première fois qu'une chose comme ça arrivait et certains clients avaient l'habitude). Humant légèrement l'air à cause de l'odeur étrange que dégageait l'homme il fronça le nez, pas vraiment aimable :

"Vous voulez quoi?! Si c'est pour me vendre un truc vous dégagez sur le champ j'ai pas que ça à foutre moi, je bosse!"

Oui, il aimait 'agresser' les inconnus, on pouvait le voir comme ça. En fait il était en quelque sorte comme ce gros chien qui passe son temps à aboyer après les voitures mais qui ne mord pas vraiment finalement. Mais mieux vaut ne pas lui dire ce genre de choses en face car il pourrait très bien finir par planter ses crocs dans la chair tendre.

"Et si vous êtes là juste parce qu'il fait froid faut consommer, c'est pas un libre-service ici sinon je vous fous dehors et je me moque de ce que vous pourriez dire là!"
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